Jour 21 : Takkyubin, ados et magasins.

Publié le par Les Baroudeurs en Lacets

La grande aventure se poursuit et se corse: demain, nous partons pour les îles du Sud, mais avant cela, il va falloir utiliser pour la première fois le Takkyubin, ce qui en rend certains nerveux. 

 

Déjà, on passe un bon moment à jouer au Tetris pour caser dans nos mini-sac de quoi survivre quelques jours sur une île tropicale.

Heureusement, c'est assez peu.

Nous devons ensuite envoyer le gros de nos bagages à notre Hôtel à Tokyo, en passant par un « convenience store » (une épicerie de quartier, en gros), et nous savons que leurs employés parlent rarement anglais.

Munis de l'adresse en japonais, on arrive quand même à se faire comprendre, et nous sommes très surpris par le prix (environ quinze euros par sac de quinze kilos) et le délai (deux jours, nous n'en demandions pas tant car nous ne serons pas à Tokyo avant une semaine.).

 

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Le logo du takkyubin que l'on voit absolument partout.


Une fois délestés, nous prenons le train pour Fukuoka-Hakata. Nous trouverons assez facilement l'hôtel conseillé par le Lonely Planet, avant de ressortir, sous la pluie, direction le quartier central, ponctué de temples et de boutiques.

Pour nous protéger de la pluie, nous entrons dans la galerie marchande de la gare, quand je vois un panneau indiquant « Wonderful NAMCO World », ou quelque chose du genre.

Ce nom me parle, et je crois me rappeler qu'il s'agit d'une marque de jouets, donc je propose à mon chéri un petit tour sur place, pour voir.

OUPS ! En fait, et nous nous en rappelons instantanément en franchissant le seuil de NAMCO World, le nom nous est familier car c'est un éditeur de jeux vidéos, et pas des moindres... Street Fighter, Mario Kart... Nous voilà pris au piège, coincés dans ce lieu de débauche où nous avons passé presque toute l'après-midi, en grande partie devant une machine à jetons « pousse-pousse », bien plus compliquée et rigolote que ses équivalents de foire.

Ceci dit, à Rome, fais comme les Romains, et croyez-moi, on a gloussé comme des ados japonais (un certain jeu de tambour doit s'en souvenir !).

Ensuite, nous avons enfin pris la direction du centre-ville, où le temple présélectionné n'allait pas tarder à fermer. Mais bon, on verra sur place, qu'on s'était dit !

Avant de tomber dans le second piège de la journée. En consultant la carte pour nous rendre à Daimaru, un des magasins les plus chics de la ville, nous y repérons un Mandarake, super-géniale boutique de mangas et produits dérivés, dont nous avons fait l'expérience à Tokyo. Comme on a une course à y faire, ça tombe bien! Ni une, ni deux, nous y voilà, on commence à s'habituer aux plans japonais. Sauf que, sur place, nous nous rendons vite compte de notre erreur... Le magasin est au bas mot quatre fois plus grand que celui de Tokyo, déjà pas petit.

On ressortira de là avec un Transformers génial, et notre course, quand même. Sans avoir la moindre idée de comment ça va rentrer dans des sacs déjà au bord de l'explosion, ni de la possibilité de faire voyager tout ça en cabine (on avait décidé de ne garder que des bagages de cabine pour se simplifier le voyage.)

Puis, direction Loft pour une deuxième petite course, et Daimaru pour jeter un coup d'oeil à leur deppachika, un truc encore plus dingue que Harrods, avec ses sushis de baleine (on désapprouve, mais quand même, c'est fou ce magasin), ses baguettes Paul Bocuse et ses melons à cent euros (si, si !!).

On décide de remonter manger dans une des petites échopinettes mobiles qui ont l'air sympa, sur le trottoir. La « salle » est constituée de trois bancs en bois autour d'une cuisine sommaire. Fort heureusement, un des cuisiniers parle un peu anglais, je sais commander une bière et on a le sens de l'humour, car l'hygiène est un peu... Fantaisiste. (Par exemple, ça n'a eu l'air de gêner personne que le cuistot goûte la sauce du plat d'une cliente dans la poële, puis se resserve de la même cuillère pour arroser de ladite sauce le poisson.)

 

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La petite échope où l'on a cassée la graine (à droite du monsieur en jaune).

 

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Là,  en gros plan. (On remarque même nos places, à gauche sur le banc).

 

Mais on se régale pour moins cher que le prix de la pâtisserie dans la deppachika, et on admire la technique des cuistots itinérants pour braver la pluie. Au passage, je pique la recette de la sauce de poisson qui sent divinement bon (pour ne pas oublier : 3 mesures de sauce soja, 2 de sucre, 2 d'huile de sésame, 2 débordantes de mirin, du gingembre rapé.) Le contraste avec le grand magasin est quand même dingue, et on décide, pour le fun, d'aller y prendre notre dessert. Malheureusement, il ferme, c'est partie remise...

 

On rentre se mettre au lit, demain, lever aux aurores.

 

NB :

- les melons à 100 € : ce n'est pas un "fake", les Japonais vendent/achent des melons à 100€. Ils ne les achetent pas en grandes quantités et c'est le plus souvent pour offrir. A ce prix là vous pouvez choisir l'emballage de votre choix et le papier qui va avec.

- les cerises à 70€ : là non plus on ne vous ment pas. Les cerises (environ une trentaine) sont présentées dans un cadre où toutes les cerises (sans les queues) sont séparées les unes des autres.

- le nombre de photos de cette note : vue que nous avons passé une bonne partie de la journée à jouer comme des ados et l'autre partie à faire les magasins pas beaucoup de photos ont été prise. (Pour toute plainte contactez air france).

Publié dans Japon !

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L
<br /> Rhalala, ce repas sur le trottoir, quel grand moment ... :D<br /> <br /> <br />
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