Jour 2: jardin, ballade, problème de banque et yakitori
Il est 8H (Tokyo s'eveille) et on se lève quelque peu de guingois, reste du décalage horaire, direction la gare qui va nous emmener dans un autre quartier de Tokyo, à savoir Shinjuku.
Nous tombons sur un cimetière typique où une dame vient prier pour les siens. Nous prenons quelques photos et préférons partir pour ne pas déranger les prières, ni les kamis du coin.
Nous allons ensuite vers le parc Sinjuku Goyen pour nous balader un peu et sortir de cette univers bétonné. Pas de chance pour nous, la pluie commence à pointer le bout de son nez, mais armé de gros Georges (l'appareil photo) nous la bravons courageusement pendant environ deux heures. Nous mettons à profit ce temps pour faire le tour du parc et voir de jolies choses: des arbres sacrés (Dove tree), un étang à la japonaise, un jardin "à la française", un autre étang japonais où nous découvrons avec joie d'énormes carpes qui se disputent des bouts de pain lâchés ça et là par des quidams avec des tortues de différentes espèces.
Voilà, que dire sauf que c'est hallucinant !
Un "Dove tree" (Davidia involucrata) dont les Japonais font de leurs fleurs des fleurs plus grandes. Cet arbre a quelque chose de sacré ici.
Nous partons alors à la chasse au resto car la nourriture nippone est bonne et cale sur le coup, mais laisse un grand vide quelques heures plus tard. Nous jetons notre dévolu sur un resto réputé pour ses Ramens (oui encore une fois et puis zut à la fin) mais nous avons quelques difficultés pour le trouver. Mais voilà, la Little Poison dans toute sa forme demande à un tokyoite de nous indiquer le chemin, ce qu'il fait sans hésiter. Et comme nous ne pigeons rien, il va jusqu'à nous amener devant le resto..
Les Ramens engloutis avec délice, nous repartons direction le magasin de photo de ouf où, dit-on, tout ce qui existe en électronique se trouve sinon c'est que le-dit objet n'existe pas (et je pense que cette réputation n'est pas infondée) pour regarder les prix des objectifs (70-300) pour gros Georges (5 600 Y).
Puis nous allons d'un pas décidé en empruntant les souterrains (ce qui nous préserve de la pluie qui retombe) en direction de la Mairie de Tokyo pour apprécier la vue que cette immense building offre du haut du 45e étage (en ascenseur 45s) malgré une "légère" brume.
Non ce n'est pas une maquette, on est bien au 45e étage. On ne verra pas le mont Fuji.
Allons reprendre le train maintenant que nous en avons pris plein les mirettes pour ainsi aller gambader dans un autre parc : Meiju-Jingu qui referme un magnifique sanctuaire. Oh! Surprise! On y célèbre un mariage. Aussi vif que l'éclair Little Poison dégaine Big Georges pour mitrailler le couple de photos.
C'est-t-y pas meugnon !
Un "moine" et des "nonnettes"
Au pied de l'arbre se trouvent des plaquettes de bois ou des voeux sont inscrits. Nous sommes ici au coeur du temple.
Bon allez, c'est l'heure des emplettes, je sens que Little Poison en meurt d'envie! Et bien elle a raison car ce fut grandement chouette de fouiller dans toutes les poupouilles de Takeshi-dori et de faire d'étranges rencontres.
Deux jeunes filles rencontrées en faisant les emplettes.
Elles se balladent souvent par paire et en général elles sont ravies de poser avec vous.
Nous nous rendons compte soudain que notre capital de liquide n'est plus aussi grand qu'au début et qu'on ferait bien d'en retirer.
NB:
- Il n'y a pas de distributeurs « externes » au japon ce qui nous pose un gros problème car demain, c'est dimanche !
- Se repérer dans Tokyo est carrement impossible (vous trouvez rarement les noms des rues, le numérotage c'est du "nawak" et prendre des buildings comme point de repére est navrant car il y en a toujours un qui vous le recouvre), fiez vous aux nombreux panneaux verts d'information, ce sont des plans de quartiers.
Avec nos 3000Y en poche pour deux jours (sachant qu'on a un hôtel à payer), il est neuf heures et nos ventres crient famine. Nous nous mettons à la recherche d'un resto qui voudra bien prendre notre carte bleue à défaut de liquide.
Little Poison nous ouvre la voie et elle dégote un resto de yakitori tout simplement divin : brochette de poulet, fines lanières de poulet entourant un morceau de fromage, tofu, noix de ginkgo et bien d'autres choses frémissent devant nous sur un grill typique sous l'oeil affûté d'un maître Yakitori. Nos sens sont en éveil et nos estomacs se mettent à l'unisson avec nos nez et nos papilles pour déguster tous ces merveilleux mets délicats.
Il est 22H45 retour à l'hôtel ou nous mettons un point d'honneur à nous perdre sur le retour. Nous nous coucherons donc à minuit, sniff.